Le protocole thérapeutique Icarre vise à diminuer au quotidien les prises de médicaments ce qui a pour effet de diminuer les effets secondaires liés aux traitements antirétroviraux. Un soutien à ce programme d’étude pour envisager une généralisation est-il possible ?
Par une Question écrite publiée au Journal officiel le 7 octobre, j’ai interrogé la ministre des affaires sociales, de la santé et des droits des femmes sur le programme de recherche thérapeutique Intermittents en cycle court les antirétroviraux restent efficaces (Iccarre) mené par l’hôpital Raymond-Poincaré de Garches depuis près de dix ans.
Ce protocole unique a permis à plus de 90 patients atteints du VIH de mieux vivre au quotidien en espaçant de façon considérable les prises de médicaments réduisant ainsi leur consommation et les effets secondaires pouvant en résulter.
Les observations préliminaires ont été présentées au monde scientifique à travers un article publié dans la revue indépendante et internationale FASEB journal dès janvier 2010. Le programme Iccarre paraît non seulement avoir fait la preuve de son efficacité mais il s’avère également facteur d’économie pour l’assurance maladie (entre 250 millions et 500 millions d’euros dans le cas d’une généralisation).
Aussi j’ai demandé à la Ministre si le Gouvernement entend soutenir ce programme Iccarre, de quelle manière et ainsi le rendre davantage accessible à tous les séropositifs qui souhaiteraient en bénéficier.