Notre modèle français de protection sociale ne se « suicide » pas, ne meurt pas et ne se rend pas !

28 octobre 2014

Notre système de protection sociale sait évoluer pour répondre aux nouveaux besoins en matière de soins ou de protection permettant aussi un meilleur accès de tous à la santé.

Lors de la séance des Questions au Gouvernement du 28 octobre, alors que l’Assemblée nationale s’apprête à se prononcer sur le Projet de loi de financement de la Sécurité sociale pour 2015, j’ai interrogé la Ministre des Affaires sociales et de la Santé, Marisol Touraine, sur l’évolution de notre système de protection sociale

J’ai souligné l’ambition de la majorité et du Gouvernement à travers deux exemples très concrets :

  • le budget de l’assurance-maladie augmente de 2% par an depuis 2012,
  • la part des dépenses de soins à la charge des ménages a été réduite et cela n’a pas empêché de diviser par deux le déficit de la Sécurité sociale

Des éléments objectifs qui permettent d’affirmer clairement que « non, aujourd’hui, le modèle français ne se « suicide » pas ! Il ne meurt pas et ne se rend pas ! »Au contraire ! Il sait évoluer pour répondre aux nouveaux besoins en matière de soins ou de protection ; pour répondre aux exigences de conciliation entre la vie professionnelle et la vie familiale, meilleure garante du dynamisme de notre natalité ; pour répondre aux modèles familiaux qui changent, comme pour répondre aux nécessités de pérenniser son financement, c’est-à-dire d’agir dans le présent en assurant les droits des générations à venir.

J’ai rappelé que de nouveaux droits vont être ouverts comme la suppression de certaines franchises ou l’extension du tiers-payant ; une action de réorganisation de notre système de soins sur tout le territoire.

Une action qui sait réformer les outils pour conserver les objectifs de meilleur accès aux soins, de justice sociale, de service public et de soutien à toutes les familles.