Avorter est un droit depuis un peu plus de 40 ans mais il ne faut pas oublier qu’il est toujours remis en question par une petite minorité et que sa mise en œuvre concrète nécessite une attention constante.
A l’occasion de la Journée mondiale pour le droit à l’avortement, la ministre de la Santé, Marisol Touraine, a annoncé une campagne de communication sur l’IVG et le droit des femmes à disposer librement de leur corps ainsi que la création d’un numéro vert d’accès à l’information sur ce sujet le 0 800 08 11 11. Le site www.ivg.gouv.fr a également été refondu et enrichi de nouveaux contenus.
Si avorter est un droit depuis un peu plus de 40 ans, il ne faut pas oublier qu’il est toujours remis en question par une petite minorité et que sa mise en œuvre concrète nécessite une attention constante.
Rappelons que le droit d’avorter et que les besoins d’information sont encore considérables au regard des 37% de Français qui pensent que l’IVG n’est pas remboursée par la sécurité sociale, des 25% de Français qui imaginent que pour avoir le droit d’avorter il faut justifier d’une raison psychologique ou d’un état de détresse et des 40% de Français qui pensent que l’on ne peut avorter qu’à l’hôpital alors que ça fait plus de 10 ans que l’IVG médicamenteuse est accessible en ville.
Je tiens à saluer l’action du gouvernement qui depuis 2012 agit pour qu’il s’agisse d’un droit bien réel !
Pour mémoire, depuis 2013, l’IVG est dorénavant remboursée par l’Assurance maladie à 100% en ville comme à l’hôpital, c’était une revendication de 1973. Le remboursement est encore amélioré par la prise en charge de tous les actes autour de l’IVG (échographie, analyses de sang…)
Par ailleurs, le gouvernement veille à ce que le recours à l’IVG soit possible partout sur le territoire. Quant aux barrières « pseudo-morales » : la « notion de détresse » a été supprimée de la loi.