Emplois d’avenir : la majorité se mobilise pour l’emploi des jeunes

9 octobre 2012

Objectif : faciliter l’insertion professionnelle et l’accès à la qualification des jeunes de 16 à 25 ans sans emploi, sans qualification ou peu qualifiés qui sont si durement frappés par le chômage.

Cet après-midi, l’Assemblée nationale a adopté définitivement la loi sur les emplois d’avenir.

Je suis heureuse d’avoir voté cette loi qui marque clairement la volonté du Gouvernement et de la majorité de s’attaquer au chômage des jeunes. Alors qu’un jeune sur 4 est aujourd’hui au chômage, que ce taux est en hausse de 9 % en un an, que 120 000 jeunes sortent du système scolaire chaque année sans diplôme, que dans certaines zones sensibles, la moyenne du taux de chômage des jeunes s’élève à 42 %, François Hollande s’était engagé à agir. Promesse tenue !

L’objectif des emplois d’avenir est de faciliter l’insertion professionnelle et l’accès à la qualification des jeunes de 16 à 25 ans sans emploi, sans qualification ou peu qualifiés par leur recrutement dans des activités à forte utilité sociale ou environnementale et à fort potentiel de créations d’emploi (filières vertes et numériques, secteur social et médico- social, aide à la personne, animation et loisirs). De même, les jeunes reconnus travailleurs handicapés de moins de 30 ans remplissant les mêmes conditions, pourront également accéder aux emplois d’avenir.

Les emplois d’avenir sont destinés en priorité aux jeunes qui résident dans les zones urbaines sensibles ou de revitalisation rurale, qui sont les plus touchées par le chômage, ainsi que dans les départements ou collectivités d’outre mer.

Les jeunes en emploi d’avenir bénéficieront d’un suivi personnalisé professionnel et le cas échéant social, assuré notamment par les Missions locales, Pôle emploi et le réseau Cap-emploi. 100 000 emplois d’avenir seront créés en 2013, ils seront 150 000 en 2014.

Ce dispositif prévoit une prise en charge de 75% du montant brut de la rémunération du jeune pendant une durée de 3 ans maximum. L’accès à la qualification et à la formation sont rendus obligatoires dans le cadre d’un emploi d’avenir.

Les députés socialistes ont obtenu que la date d’application de ce dispositif prévue par le projet au 1er janvier 2013 soit avancée au 1er novembre 2012. L’Etat s’engage pour financer ces emplois à hauteur de 1,5 milliard d’euros par an dès lors que les 150 000 emplois d’avenir auront été pourvus.

Par cette première exprience professionnelle, les jeunes concernés pourront acquérir de nouvelles compétences et une qualification leur permettant d’évoluer vers un autre emploi.