Communiqué de presse
Bruxelles, 3 octobre 2024
“L’heure n’est pas au report mais à l’action : la Commission et les États membres doivent préparer la mise en place du registre électronique des pesticides et soutenir les agriculteurs pour qu’ils le mettent en œuvre d’ici 2026. Cette collecte de données est aujourd’hui indispensable pour mieux comprendre l’usage des pesticides en Europe. Elle nous permettra de réduire leur utilisation ainsi que les risques qu’ils posent pour l’environnement et la santé publique,” déclare Christophe Clergeau.
L’entrée en vigueur du registre électronique des pesticides est prévue pour 2026, laissant suffisamment de temps aux États membres pour s’y préparer et remplir leurs obligations. Le règlement de 2023 a déjà fixé les détails techniques nécessaires à sa mise en œuvre. “L’Europe doit tenir ses engagements pour 2026. Un report ne ferait que compromettre les objectifs de l’UE en matière de réduction des pesticides et d’agriculture plus responsable,” rappelle l’eurodéputé.
Christophe Clergeau conclut : “Depuis 2010, les agriculteurs sont déjà tenus de consigner leur utilisation de pesticides. Mais il faut bien comprendre que cette obligation n’est ni systématique ni régulière à l’heure actuelle dans les États membres. Le Parlement et le Conseil ont donc durci ces règles en 2022 avec le format électronique pour simplifier la collecte de données. Je demande à la Commission de ne pas céder à la demande de report et aux États membres de se mettre au travail dès maintenant pour que le registre électronique des pesticides soit mis en place en 2026.”
Contact presse
Cécilia Gondard 0032 494 64 80 54
Notes aux éditeurs:
Sous l’impulsion du ministre polonais Czesław Siekierski, plus de quinze ministres européens ont plaidé, lundi 23 septembre, auprès de la Commission européenne en faveur d’un report de deux ans de l’entrée en vigueur du registre électronique des pesticides. Ce système, adopté en 2023, impose à tous les agriculteurs de l’Union européenne d’enregistrer leurs usages de pesticides à partir de 2026, en vue d’un premier rapport prévu pour 2028.