Communiqué de presse
Strasbourg, le mardi 6 février
Mercredi 7 février, le Parlement européen devra se prononcer pour ou contre la dérégulation des nouveaux OGM. Lors des débats en séance plénière Christophe Clergeau, député européen socialiste a dénoncé “l’absurdité à voter ce texte alors que la controverse scientifique bat son plein sur des questions clés.”
A l’occasion de ce débat, Christophe Clergeau à interpellé Herbert Dorfmann, le coordinateur du PPE en Commission de l’agriculture, au sujet de l’impact sur le secteur viticole. L’eurodéputé socialiste a ainsi demandé “Est-ce qu’un grand vin à base de chardonnay en appellation géographique sera toujours un chardonnay, s’il s’agit d’une variété NGT de chardonnay ? Ou est-ce qu’il faudra refaire le cahier des charges de l’appellation géographique ?”
Herbert Dorfmann a répondu : “c’est une question importante que la Commission n’avait pas évoquée. Il faut quand même savoir précisément s’il s’agit d’une nouvelle variété, ou est-ce que ce serait, en fait, un ancien nom qui pourrait continuer d’utiliser le nom traditionnel.”
Pour Christophe Clergeau, rapporteur pour les socialistes européens sur le règlement NGT, “Cette réponse directe et sincère doit interroger l’ensemble des vignerons des appellations d’origine française et européennes. L’introduction de ces nouveaux OGM dans la viticulture serait source de beaucoup d’incertitudes et ferait courir le risque de déstabilisation de l’ensemble des appellations qui sont le cœur de l’économie viticole française. Les conséquences d’une perte d’image ne doivent pas être sous-estimées. La viticulture connaît déjà de nombreuses difficultés, elle n’en a pas besoin de nouvelles. J’appelle l’ensemble des acteurs du monde viticole à se saisir de cette question et à exiger des réponses de la Commission.”