Question avec demande de réponse écrite E-001082/2025
à la Commission
Article 144 du règlement intérieur
Saskia Bricmont (Verts/ALE), Diana Riba i Giner (Verts/ALE), Mélissa Camara (Verts/ALE), Majdouline Sbai (Verts/ALE), Joanna Scheuring-Wielgus (S&D), Jaume Asens Llodrà (Verts/ALE), Manon Aubry (The Left), Estelle Ceulemans (S&D), Nicolae Ştefănuță (Verts/ALE), Sebastian Everding (The Left), Vladimir Prebilič (Verts/ALE), Katrin Langensiepen (Verts/ALE), Veronika Cifrová Ostrihoňová (Renew), Jessika Van Leeuwen (PPE), Mounir Satouri (Verts/ALE), Merja Kyllönen (The Left), Anthony Smith (The Left), Marie Toussaint (Verts/ALE), Marit Maij (S&D), Bruno Gonçalves (S&D), Catarina Vieira (Verts/ALE), Elżbieta Katarzyna Łukacijewska (PPE), Pierre Jouvet (S&D), Maria Walsh (PPE), Cynthia Ní Mhurchú (Renew), Estrella Galán (The Left), Emma Fourreau (The Left), Irena Joveva (Renew), Emma Rafowicz (S&D), Sigrid Friis (Renew), Murielle Laurent (S&D), Martin Schirdewan (The Left), Marc Angel (S&D), Gabriela Firea (S&D), Sara Matthieu (Verts/ALE), Elisabeth Grossmann (S&D), Tilly Metz (Verts/ALE), Vicent Marzà Ibáñez (Verts/ALE), Benedetta Scuderi (Verts/ALE), Christophe Clergeau (S&D), Leila Chaibi (The Left)
Le coût des produits d’hygiène menstruelle peut représenter jusqu’à 27 000 EUR au cours de la vie d’une femme. La précarité menstruelle, définie comme le manque d’accès aux produits d’hygiène menstruelle et aux informations qui y sont liées, est en grande partie due à des facteurs économiques et touche des millions de personnes à travers l’Union. De plus, ce problème touche les jeunes femmes de façon disproportionnée. La résolution du Parlement européen du 24 juin 2021 sur la situation concernant la santé et les droits génésiques et sexuels dans l’Union[1] a encouragé les États membres à réduire la TVA sur les produits d’hygiène menstruelle. Néanmoins, cette action a été entravée par l’inflation générale dans la mesure où la hausse des prix a compensé la réduction fiscale, qui a de ce fait eu des répercussions limitées sur l’accessibilité des produits d’hygiène menstruelle. Il est important de rappeler que la précarité menstruelle peut avoir de graves conséquences sur la santé physique et mentale. De même, il est essentiel d’y trouver une solution afin de réduire les inégalités hommes-femmes dans l’Union.
- 1.Étant donné que la précarité menstruelle relève de nombreux domaines d’action, dans quelle mesure la Commission prévoit-elle d’adopter une approche globale pour résoudre ce problème, qui touche de manière disproportionnée les jeunes femmes, au-delà de mesures telles que la réduction voire la suppression de la «taxe sur les soins et les tampons»?
- 2.Étant donné que certains États membres appliquent déjà des politiques visant à mettre fin à la précarité menstruelle, dans quelle mesure la Commission peut-elle faciliter le partage des bonnes pratiques à travers tous les États membres?
- 3.Comment la Commission compte-t-elle s’attaquer aux problèmes de santé mentale dus à la précarité menstruelle?
Dépôt: 12.3.2025