Le gouvernement prépare un décret visant à modifier la loi de février 2020 et permettre à nouveau l’utilisation de contenants en plastique dans les cantines scolaires. Pour Christophe Clergeau « une telle décision constitue un recul inacceptable en matière de santé publique et de protection de l’environnement. »
Les études scientifiques sont formelles : l’exposition aux substances toxiques contenues dans les plastiques est un risque avéré pour la santé humaine. Ces perturbateurs endocriniens, présents notamment dans la vaisselle en plastique, peuvent avoir des conséquences sur le développement des enfants et sur le système immunitaire. « Alors que nous devrions réduire au maximum ces expositions, le gouvernement envisage de revenir sur une avancée nécessaire pour la santé de nos enfants. »
Le gouvernement justifie ce revirement en raison d’un risque juridique. Pour Christophe Clergeau « plutôt que de renforcer et clarifier le cadre législatif pour garantir la protection de la santé des citoyens, il cède aux pressions des lobbies et renonce à ses propres engagements. »
La lutte contre le plastique est un enjeu majeur de santé publique, environnemental et agricole. « Nous devons agir maintenant pour préserver la santé de nos enfants et l’avenir de notre planète. » conclue Christophe Clergeau.