Face aux attaques qu’ils subissent désormais chaque jour je tiens à apporter mon soutien aux agents de l’office Français de la Biodiversité. En effet les coups pleuvent de partout. Depuis des mois la FNSEA et la coordination rurale s’en prennent au contrôles menés par les agents de l’OFB. François Bayrou a lui-même honteusement relayé ces attaques lors de son discours de politique générale. La menace la plus sérieuse vient de LR, Laurent Wauquiez patron du groupe LR à l’Assemblée nationale propose purement et simplement la suppression de l’Office Français de la Biodiversité (OFB) et le sénateur LR Duplomb a déposé une proposition pour affaiblir la position de l’OFB et son rôle de police de l’environnement, tout cela après que legouvernement Barnier avait prévu de couper drastiquement (– 130 millions) dans les crédits de la Stratégie nationale pour la biodiversité (SNB).
» Plutôt que de s’en prendre aux agents de l’OFB et de céder aux sirènes du populisme qui exigent leur désarmement, François Bayrou devrait au contraire renforcer l’indépendance et les moyens de l’OFB » explique C Clergeau. En effet, la Cour des Comptes a pointé que les ressources de l’OFB étaient « insuffisantes » et des ONGs et scientifiques appellent à ne pas amputer les missions de l’OFB, ni réduire ses moyens budgétaires et humains, ni revenir sur les dotations décidées il y a à peine un an.
Pour Christophe Clergeau, député européen, « le choix est clair : la biodiversité est essentielle à l’agriculture, et donc à notre souveraineté alimentaire. Sa protection et sa restauration, dont l’OFB est en charge en France, est par conséquent un enjeu essentiel pour les générations futures. Il faut renforcer ses moyens de toute urgence ».
Pour cela les États membres peuvent notamment mobiliser les fonds nécessaires auprès de sources publiques et privées, y compris des fonds de l’UE, comme les fonds de la politique agricole commune, les fonds régionaux, le programme LIFE, Horizon Europe (le fonds de recherche de l’UE) et le Fonds européen pour les affaires maritimes, la pêche et l’aquaculture.
« Si les agriculteurs se sentent mis en danger par les nouvelles normes environnementales, il faut les aider à s’y conformer, plutôt que de les abandonner en rase campagne ou de supprimer ces normes. Ce n’est pas la solution de facilité, mais c’est la seule qui réponde à la fois à leurs inquiétudes et aux enjeux environnementaux ».
Porte-parole : Cécilia Gondard 0032 494 64 80 54