« Cet accord UE-Mercosur est une véritable bombe contre notre souveraineté agricole et écologique. Ursula von der Leyen célèbre une soi-disant victoire pour l’Europe, mais c’est une capitulation face aux intérêts des multinationales au détriment de nos agriculteurs et de l’environnement. La Commission européenne sacrifie notre agriculture sur l’autel du libre-échange sans limites. C’est une honte ! », dénonce Christophe Clergeau.
Ursula von der Leyen, présidente de la Commission européenne, vient d’annoncer la fin des négociations pour l’accord UE-MERCOSUR. Cet accord vise à réduire les droits de douane entre l’Union européenne et les pays du Mercosur (Brésil, Argentine, Paraguay, Uruguay), facilitant les échanges commerciaux. Il permettrait l’importation massive de produits agricoles souvent issus de pratiques écologiquement destructrices, comme la déforestation et l’usage de pesticides interdits en Europe. Cet accord menace directement les agriculteurs européens, leur revenu, et les normes sanitaires et environnementales de l’UE. La France, soutenue par l’Italie et la Pologne, a déjà exprimé son refus clair de ratifier cet accord.
« L’agriculture européenne mérite d’être protégée, pas sacrifiée. Cet accord fragilise nos filières locales, aggrave la crise climatique et trahit les engagements environnementaux pris par l’Union. Il est inadmissible que des produits ne respectant pas nos normes puissent concurrencer nos agriculteurs sur leur propre territoire. Nous devons empêcher ce traité, purement et simplement : il en va de l’avenir de notre agriculture, de notre souveraineté alimentaire et de la lutte contre le dérèglement climatique. », conclut Christophe Clergeau, appelant à une mobilisation massive des citoyens et des gouvernements pour rejeter ce projet.