Communiqué de presse
Bruxelles, le 1er août 2024
Alors que la presse se fait écho de la mise sur le marché, aux États-Unis, d’un nouveau pesticide génétique ciblant la doryphore de la pomme de terre, Christophe Clergeau, député européen et vice-président du groupe socialiste en charge des questions environnementales et agricoles, redit son inquiétude face à ce nouveaux pesticides aux effets encore peu connus. Les pesticides à ARN interférents prétendent cibler une espère préciser en correspondant au bon fonctionnement d’une de ses expressions génétiques.
« De plus en plus de ces pesticides sont développés et commercialisés. On promet qu’ils permettent de cibler précisément une espèce, mais les scientifiques alertent sur les risques qu’ils peuvent représenter pour d’autres espèces, notamment pour les insectes polinisateurs. Des pans entiers de nos écosystèmes partagent beaucoup de caractéristiques génétiques, et il reste à prouver qu’ils ne seront pas des victimes collatérales de cette nouvelle technologie » souligne Christophe Clergeau.
« En juin dernier, j’avais écrit à la Première Ministre pour dénoncer les carences dans le suivi de tests en plein champ réalisés en France sans l’autorisation de l’ANSES, l’autorité sanitaire française. Rien n’a changé depuis : nous sommes toujours en présence de nouveaux pesticides aux effets secondaires encore peu documentés, aux conséquences floues pour la biodiversité dont dépendent pourtant notre agriculture » poursuit Christophe Clergeau.
« Je reste déterminé et vigilant pour suivre le développement de ces pesticides tueurs, nouvelle fuite en avant techno-solutionniste pour l’industrie des pesticides, et obtenir leur interdiction en Europe » conclut Christophe Clergeau.