Le droit à la contraception ne peut pas être abîmé par les pratiques irresponsables de quelques-uns, ces médecins qui ont détourné l’usage prévu du médicament Diane 35 contre l’acné mais prescrit comme contraceptif. J’ai interrogé la ministre de la santé à ce sujet.
Mercredi 30 janvier au cours de la séance des Questions d’actualité au Gouvernement j’ai interrogé Marisol TOURAINE, la ministre des Affaires sociales et de la Santé au sujet de la contraception et du médicament Diane 35.
L’occasion de préciser que Diane 35 est un médicament contre l’acné, fréquemment employé comme contraceptif. L’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé a annoncé ce matin qu’elle suspendait Diane 35.
J’ai tenu à rappeler que la loi Neuwirth du 28 décembre 1967 a été une avancée considérable qui a contribué à l’émancipation des femmes. Ce droit, acquis de haute lutte, doit être protégé. Le droit à la contraception ne peut pas être abîmé par les pratiques irresponsables de quelques-uns. Il doit s’exercer dans les meilleures conditions possibles.
Je vous propose la vidéo de mon intervention :